Nous voilà de retour en France.
Grâce à la confiance qu’on nous a témoignée, nous avons pu faire construire en urgence les quatre vannes-écluses de Puthear, avant même que nous en ayons bouclé le financement.
Bilan : Lorsque nous sommes arrivés sur le terrain avec le règlement des travaux, les 4 vannes-écluses fonctionnaient. Ouvertes, elles irriguaient 800 hectares de rizières et allaient permettre deux récoltes dès cette année ! Deux récoltes assurées pour les paysans locaux qui n’espéraient ces travaux, au mieux, que l’année prochaine…
Les urgences de cette fin d’année et de l’année prochaine sont désormais programmées suite à nos incursions dans des villages perdus au fond des provinces de Preah Vihear – où se trouve Kulen – et du Mondolkiri et notre randonnée-distribution avec le docteur Saran.
Le docteur Meas Saran est le Président de l’Association Espérance Cœur Opérations et permet à de nombreux cambodgiens ayant un besoin vital de chirurgie cardiaque de se faire opérer. En plus, sa réputation d’intégrité totale lui permet de recevoir de l’étranger, et plus particulièrement des USA, matériels et médicaments en toute gratuité.
Malgré tout ça, lui font cruellement défaut pour le quotidien :
- Ophtalmologie : Lampes à fente, Réfractomètres…
- Pour tous les secteurs médicaux : Solutions de stérilisation à froid, Poupinels, Otoscopes, Ophtalmoscopes,
- Dentaire et Gyneco : Divans d’examen
- Traumato : Fauteuils roulants, Cannes anglaises, Béquilles ( les mines sévissent encore et les anciennes victimes sont loin d’être toutes appareillées )
- Médicaments : AVK principalement.
Nous allons donc consacrer notre énergie ces prochains mois au médical.
Nous avons vu sur le terrain de nombreux cas nécessitant soins et/ou opérations – pratiqués gratuitement par les équipes que nous avons rencontrées – et qui, par manque de médicaments ou de – petits, à notre échelle française – moyens techniques ne peuvent pas intervenir.
Par l’aide que vous nous procurerez dans ces domaines particuliers, nous pourrons sauver, tous ensemble des vies d’enfants et d’adultes dans une très grande détresse.
Nous avons eu le privilège de pouvoir converser – avec un traducteur, bien sûr – avec d’anciens opérés, avec des patients qui sortaient de salle d’opération et qui nous ont dit leur bonheur de vivre et qui, sachant les raisons de notre présence auprès d’eux, nous ont remercié de nos actions.
Ce sont des moments qu’on n’oublie jamais.
Vous avez du matériel que vous n’utilisez plus,
vous pouvez nous aider. Contactez-nous.
Nous nous chargeons du reste.
Vous voulez nous aider, nous contacter :
contact@fondation-charles-gravelle.org
Merci.